« Je vous avoue que je n’ai pas du tout pensé à un filtre à
particules parce que je roule en diesel et je n’avais jamais entendu dire que
je devrais bientôt en mettre un. Je le découvre. »
Abel DESMIT
Échevin de l'environnement ( CC du 25-02-2008 )
En réponse au conseiller J.P. Crenier ayant souligné
l’absence de référence au filtre à particules dans le cahier des charges d’un
nouveau véhicule diesel à acquérir par la commune, cette déclaration de l’échevin
n’a pas manqué d’étonner. D’autant plus que les pics de pollution liés à cette
problématique venaient de faire pendant plusieurs jours la « une » de
l’actualité avec notamment l’instauration d’une limitation de vitesse à 90 km/h
sur certains tronçons d’autoroute et la réglementation de la circulation dans quelques
villes. Rassurons d’abord monsieur Desmit. Il peut sans crainte continuer
à polluer avec sa voiture diesel. En effet, la législation européenne limitant à
partir du 1er septembre 2009 le rejet à maximum 5 mg de
particules par kilomètre ne s’appliquera qu’aux voitures neuves. Il ne devrait pas davantage ignorer que depuis le 1er
juillet 2007 la loi belge prévoit, d’une part, une réduction sur facture pour
acheteurs d’une voiture diesel émettant moins de 115 g de CO2/km
et, d’autre part, une réduction de 150 € si elle est équipée d’un filtre à
particules répondant à la norme de 5 mg et à condition d’émettre moins de 130 g
de CO2/km. Cet aveu est cependant à la fois désarmant et encourageant. Désarmant,
quand l’échevin de l’environnement effectuant un achat avoue naïvement ne pas
penser aux problèmes… d’environnement ! Encourageant, car le collège
accepte désormais de s’informer et de prendre en compte cette problématique.
Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.
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