Il
est somme toute parfaitement normal qu’interpellé par la
minorité au Conseil communal, le Collège ne puisse pas toujours y donner
une
suite satisfaisante au premier abord. Il n’est cependant pas rare
qu’il s'autorise une réponse fictive qui, de toute façon, sera
impossible à
vérifier sur-le-champ.
La dernière réunion nous
en a fourni deux exemples à propos
de sujets pourtant anodins :
- M. É. Mordant a notamment interrogé le Collège
sur les raisons du retard de mise à jour des rapports du conseil sur le
site communal. Apparemment offusqué par cette question, le Collège a
affirmé que ceux-ci étaient toujours publiés dans les deux jours de
leur approbation. Ce qui, effectivement, est généralement le cas. Mais
en l’occurrence, la copie de la page d’accueil démontre sans équivoque
que les rapports approuvés le 22 septembre manquaient encore à l’appel
un mois plus tard, soit le 22 octobre. Certes, il s’agit probablement
d’un simple oubli, réparé depuis lors, mais pourquoi ne pas
l’avouer ?
- Au souhait de la conseillère M.J. Wustenberghs
de voir la réservation pour les handicapés d’une place de parking parmi
la douzaine disponibles avenue de la Résistance, il a été répondu
négativement puisque affirmait-on : deux places étaient à
disposition sur l’espace voisin de la polyclinique. Au-delà du fait
qu’il ne faut pas confondre parking privé et parking public, chacun
peut constater que ces prétendues réservations n’existent pas à cet
endroit.
Dès lors, on est en droit
de s’interroger. Ces fausses
affirmations sont-elles le résultat d’un défaut de vérification ou, face au public et à la presse,
d’une
volonté délibérée de discréditer la minorité dont les conseillers poseraient régulièrement des questions
incongrues ?
Pascal ÉTIENNE.