Les conseils communaux sont souvent le théâtre
d’escarmouches verbales entre les membres de la minorité et le collège.
Parfois, l’humour prévaut. Quelquefois, les événements tournent un peu à
l’aigre. En général, rien de bien grave. À la limite, cela fait partie du
folklore local.
L’incident lors du dernier conseil est à classer dans une
autre catégorie. Ainsi, quelques mots peu aimables échangés en séance entre le
conseiller J.M. Keris et l’échevin P. Brzakala ne sont pas restés sans suite. Avant
le huis clos, la convivialité entre public et mandataires ayant habituellement
cours pendant cette interruption a été troublée par l’échevin éructant des
insultes à l’égard du conseiller. À tel point que ses amis ont dû intervenir
pour l’empêcher de sombrer dans la violence physique.
Au-delà du fait divers de cette conduite indigne surgissent
quelques questions :
- La fatigue peut-elle tout expliquer ?
- Qu’est-ce qui rend le PS si nerveux et fait perdre leur
sang froid à certains de ses élus ?
- Pourquoi ont-ils perdu leur belle assurance affichée
lors des législatures précédentes ?
- Se sentent-ils en irrémédiable perte de vitesse ?
Quoi qu’il en soit, dans son intérêt, celui de son parti et
de la commune, souhaitons à l’échevin de l’enseignement — par ailleurs censé
montrer le bon exemple aux jeunes — de retrouver au plus tôt sa sérénité.
Pourquoi pas à l’occasion d’une prochaine campagne contre la violence dans les
écoles ?
Pascal ÉTIENNE.