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Soumagne, le 29 février 2008
 

Quel habitat rural ?

 

Type 1
Exemple, rue des Pépinières
Type 2
Exemple, avenue de la Coopération
Ceci ?ouCela ?
 
« Il faut que tout le monde se loge » ont dit certains habitants lors de la réunion où un promoteur présentait son projet de lotissement, rue Joly à Heuseux (± 45 logements sur 29 parcelles). Entièrement d’accord, cependant cela ne doit pas vouloir dire : construire n’importe quoi, n’importe où.
 
Épinglons d’abord un paradoxe. Si vous regardez dans un zoning, vous y verrez de nombreux bâtiments industriels ou commerciaux construits sans étage. On tolère ainsi un énorme gaspillage de terrains, à l’origine – le plus souvent – de bonnes terres agricoles.
 
Par contre, dans nos villages, on voudrait nous imposer des immeubles à appartements à plusieurs étages. Et pourtant, le plan de secteur prévoit à ces endroits des zones d’« habitat à caractère rural ». Quelle est donc la différence avec les zones d’« habitat » recensée dans le centre urbanisé de notre commune ? En tout cas, si on laisse libre cours aux promoteurs, il n’y en a guère.
 
Peut-on accepter, comme semblent le faire les autorités communales, de laisser construire en zone d’« habitat rural » des immeubles de trois étages en plus du rez-de-chaussée (type 2) dont les occupants, d’une hauteur de 10 m, auront une vue plongeante sur les propriétés voisines ? Certes, comme le rappelle le Bourgmestre, certains bâtiments anciens avaient quelquefois une hauteur non négligeable. Constatons cependant qu’ils se limitaient normalement à un étage plus un grenier ou un fenil. À supposer qu’on les rénove pour les consacrer entièrement au logement, nous obtiendrons des bâtiments d'un gabarit du type 1.
 
Il serait urgent que les autorités communales définissent ainsi les limites maximums des constructions autorisées en milieu rural : deux étages, dont le dernier intégré dans la toiture. À défaut, la population sera contrainte à se battre contre chaque nouveau projet d’investisseurs qui, soucieux de leur intérêt financier, ne rateront aucune occasion de tenter d’imposer leurs propres critères.

 
Pascal ÉTIENNE.
 

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