Monsieur
Pierre BRZAKALA, échevin de l’enseignement et des
nouvelles technologies n’est pas réputé pour son sens de l’humour. Plus
qu’à
son tour, il lui arrive même ces derniers temps d’être d’humeur
agressive, ce
dont je peux personnellement témoigner. Néanmoins, il parvient
quelquefois à
nous faire sourire.
Ainsi, au conseil communal de fin avril, en réponse aux questions relatives à la
panne
informatique ayant paralysé l’administration communale pendant dix
jours ( ce
qui, soit dit en passant, pose la question de la capacité de la firme
choisie
pour assurer la maintenance d’intervenir dans des délais raisonnables ), il s’égarait dans
des considérations dilatoires.
Les questions posées par M. Michel MORDANT étaient pourtant
limpides :
Le serveur a-t-il lâché ?
A-t-il été réparé ou a-t-on placé un nouveau ?
Quel coût cela a-t-il engendré ?
Recadré par le bourgmestre, l’échevin n’a pas gagné en
clarté dans sa réponse. Écoutez plutôt.

Avouez que l’on ne sait
toujours rien des travaux de
réparation exécutés, ni de leur coût. À vrai dire, on a l’impression
que M. BRZAKALA
ressemble aux philosophes dont parlait André GIDE :
« Quand
un philosophe vous répond,
on ne comprend même plus ce qu’on lui avait demandé ».
Un échevin
philosophe ! Allons donc, tout n’est pas
négatif dans notre commune.
Pascal ÉTIENNE.