Bonne
gestion ?
À un an des élections
communales, la presse commence à dresser des bilans. À ce jeu, il
semble que Soumagne soit généralement classée parmi les communes sainement gérées.
Mais suffit-il de connaître un endettement relativement modéré pour,
ipso facto, recevoir un label de « bonne gestion » ? Que
nous apprend ce critère sur l’efficience des services et la pertinence
des choix opérés ?
- Quelle est
la rationalité présidant à la gestion des immeubles communaux ?
- Quelle
est la logique de la politique urbanistique ?
- Quel
projet sous-tend l’aménagement du territoire ?
- Qu’en
sera-t-il demain de la ruralité, du type d’habitat, de l’implantation
des centres commerciaux ?
- Quels
modes de déplacement allons-nous privilégier ?
- Quel
est le coût des services ? La
comptabilité peut-elle par exemple nous dire le coût d’un abri-bus
édifié par les services communaux ?
- Sait-on
que pour avoir refusé de
corriger une erreur fondamentale dans le cahier des charges dûment
signalée par le Conseiller Émile Mordant, le surcoût annuel de la
collecte des immondices s’élève à 12.825,45 € ?
- L’utilisation
des compétences du
personnel est-elle optimale ?
- Quelle
est l’ampleur du népotisme ?
- La
sécurité des citoyens est-elle une
priorité indiscutable ?
Autant
de questions sujettes à débat et débordant souvent de la simple gestion
pour déterminer notre vision de l’avenir et du bien-être des
générations futures. Considérons par exemple le domaine énergétique et
notamment les économies d’énergie et le recours à l’énergie
renouvelable. Trop peu et trop tard, pourrait résumer la
politique du Collège.
Pour s’en convaincre, il suffirait d’inscrire Soumagne au « Championnat des
Énergies renouvelables » organisé par l’APERe à l’intention des
communes belges. Comment nous y comporterions-nous face à d’autres
administrations ayant fait des choix novateurs ?
Octobre 2011
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