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Graffitis
sur le pont du TGV, rue de l'Égalité à Soumagne
Il
y avait eu l’an dernier l’opération « Graffiti » où des
moyens ont été donnés par les autorités communales pour décorer la
palissade du site Onssels. Cette année, le Collège a décidé d’organiser
un atelier « Graffiti » pendant les vacances de Carnaval pour
les enfants et adolescents de 10 à 14 ans afin de les sensibiliser à ce
nouveau mode d'expression artistique et au respect des biens privés et
publics.
Les intentions sont louables, mais qu’en est-il de leur
efficacité ? Élever le graffiti au rang d’« art urbain »
va-t-il modifier les comportements répréhensibles dégradant le
patrimoine public et quelquefois privé ? Selon nous, la question
mérite d’être posée.
Il n’est en effet pas sûr que l’enseignement d’une démarche artistique
va toucher les auteurs d’actes de vandalisme. Au contraire, on peut
même craindre que ceux-ci se sentent légitimés dans l’exercice de leur
expression vulgaire.
Le Collège ayant prévu une dépense de 10.000 € au budget 2011
pour effacer ces atteintes aux biens publics, l’avenir nous donnera
peut-être une réponse. S’agira-t-il de l’amorce d’un meilleur respect
de notre patrimoine ou un coup d’épée dans l’eau ?
Février
2011
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