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Environnement,
Voie d’Olne à Soumagne-Bas
Tous
les habitants – et personnellement nous n’en sommes pas – ne peuvent se
prévaloir d’offrir aux yeux des passants une propriété exempte de tout
reproche environnemental. Il y a toutefois des situations inacceptables.
L’ancienne Voie d’Olne à Soumagne, dont nous avions dénoncé en mai 2011
l’état lamentable est actuellement rendue à nouveau carrossable par les
services communaux. On s’en réjouit, quoique nous doutions de la
résistance aux épreuves du temps des travaux réalisés. Mais là n’était
pas le seul problème.
À la vue du spectacle ci-dessus, qui n’est pourtant que la face émergée
de l’iceberg, de nombreux promeneurs parcourant cette voirie champêtre
posent la question : comment peut-on laisser se transformer une
portion de lotissement en un espace digne d’un bidonville ?
Cette situation ne porte-t-elle pas atteinte à « la propreté
publique, à l‘environnement et à l’esthétique générale des lieux »
selon le prescrit de l’article 132 du Code de police ?
Véhicules usagés, détritus divers, extensions débordant des zones
constructibles… ; où se trouve la limite suscitant l’intervention
des autorités locales ?
Moins chanceux, d’autres citoyens ont été rappelés à l’ordre pour moins
que ça. Plus prosaïquement, on est donc en droit de se poser la
question fondamentale : suffit-il d’être en bons termes avec des
proches du pouvoir communal pour que tout soit permis ?
Février
2012
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