- « Soumagne Alternative Communale »

Année 2012 - Réflexions d'actualité

Année 2011

Année 2010

Année 2009

Soupe à l’Ortie ou à la Grimace ?

Dans le Spot de mai, Didier Brick, des « Amis de la Terre », dont notre commune peut s’enorgueillir de compter parmi ses citoyens, nous dévoile le plan Maya. À l’instar de 159 autres entités, la Commune de Soumagne a décidé de s’associer à cette initiative prônant la protection des abeilles.

Nous nous en réjouissons. Parmi les mesures à prendre, relevons notamment la proscription des pesticides et la plantation de haies et d’espèces mellifères ; mais aussi, le fauchage tardif ou la possibilité de laisser pousser un coin d’orties, de surcroît, excellentes pour la soupe.

Cela serait très bien si l’article 20 du « Code de police communal » n’était ainsi rédigé :

« Article 20
Tout terrain bâti ou non bâti doit être entretenu de façon telle qu’il n’entraîne aucun désagrément pour les parcelles voisines. Il devra notamment être débarrassé des herbes en graine, des chardons, des orties, des ronces et des dépôts de toutes sortes.

Les herbes devront être tondues ou fauchées au minimum deux fois par an, dont une fois avant le premier juin et la seconde avant le premier septembre.

SANCTION
Sans préjudice des mesures d’office, une amende administrative d’un minimum de 60 € et d’un maximum de 125 € pourra être appliquée aux personnes qui n’entretiennent pas leurs propriétés bâties ou non bâties. En cas de récidive, le minimum est porté à 126 € et le maximum à 250 € ».

Ainsi donc, le Collège communal nous recommande des comportements, et par ailleurs, nous les interdit sous peine d’amendes allant jusqu’à 250 € !

Certes, me direz-vous, de toute façon, la police ne fait guère respecter ces dispositions du code. Ce n’est toutefois pas une raison de ne pas rétablir une cohérence dans la politique communale en adaptant cet article 20.

En précisant cependant, en ce qui concerne les orties, de ne les tolérer qu’en quantité réduite et à une distance minimum de la propriété d’autrui.

Pascal ÉTIENNE.
Le 29 mai 2012.

Votre commentaire Haut de page

Recherche sur ce site