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Année 2013 - Réflexions d'actualité 
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Prestige de l’Uniforme ?

Les temps changent !
 
Quand nous accomplissions notre service militaire, l’uniforme était de mise. Théoriquement, il était interdit de se déplacer en tenue civile.
 
Or, selon une information récente, par crainte d’attentat islamiste, des officiers de plusieurs quartiers militaires conseillent notamment à leurs subordonnés d’éviter de porter leur uniforme sur le trajet entre leur lieu de travail et leur domicile.
 
Autrement dit, hors du confort sécuritaire de leurs casernes, les militaires sont invités à se camoufler en « civil » !
 
Quel est dès lors le message envoyé aux citoyens ? Si la « Grande muette » est devenue la « Grande peureuse », en qui peuvent-ils encore avoir confiance ? Le rôle de l’armée n’est-il pas de rassurer et de protéger la population là où il y a danger ?
 
Déjà, après le traumatisme de Kigali, il était décidé à ne plus envoyer nos soldats en mission où toutes les conditions de sécurité n’étaient pas réunies. Certes, des mesures de protection maximales doivent être prises, mais imagine-t-on par exemple les pompiers évitant de se rendre au feu ou les policiers délaissant l’uniforme lorsqu’ils fréquentent des lieux publics ?
 
Si l’armée se cache derrière les civils et s’abstient d’intervenir là où ses membres sont en danger, non seulement son prestige en sort fortement écorné, mais elle nous interpelle sur le bien-fondé de son budget. Une troupe de Boy-scouts ne serait-elle pas plus efficace ?
 
Mais cette situation est-elle vraiment nouvelle ou découle-t-elle de la « professionnalisation » de notre Défense nationale ? Notre père ne nous racontait-il pas avec dépit les mésaventures de son unité au cours de la campagne de 1940 ? Seuls les officiers anciens de 1914-1918 étaient restés fidèles au poste tandis que lui et ses compagnons d’armes étaient abandonnés à leur sort par ceux de l’active.
 
Quelquefois, les temps ne changent pas !
 
Pascal ÉTIENNE.
Le 21 août 2013.

 
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