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Démissions
C’est dans l’air du temps, l’heure est
aux démissions. Après celle du Pape et du Roi, dans l’intérêt électoral
du PS, notre Bourgmestre annonce
la sienne avant 2016.
À dose homéopathique, il nous livre ainsi dans le journal « La Meuse » du 15/07/2013 son projet relatif à
la poursuite de son mandat. Pourtant, certains s’en souviennent, dans
son premier tract électoral de
juin 2012, on pouvait lire :
« Mais qu’on
ne s’y trompe pas, c’est avec la même volonté qu’autrefois que je
m’engage dans cette campagne… avec le profond désir d’être encore
demain votre bourgmestre. Car, contrairement à ce que certains
perfidement laissent entendre, si vous m’accordez à nouveau votre
confiance, j’assumerai pleinement le mandat que vous m’aurez octroyé
sans fixer d’échéance… »
Perfide, j’étais donc quand, me basant sur des informations venant de
l’USC locale, je remarquais lors de la première réunion du Conseil à
propos de sa présidence « Il paraît qu’il y aura
du changement en cours de route ». Ce à quoi, M. Janssens
répondait ironiquement « Je suis encore là pour
20 ans M. ÉTIENNE. Rassurez-vous. »
Quoi qu’il en soit, cette révélation d’une prochaine démission ne
surprendra aucun initié de la politique communale. Qui plus est, les
informations récentes nous l’annoncent bien plus précoce que l’interview le
laisse entrevoir.
À vrai dire, cela pourrait se résumer à une affaire interne au PS, sauf
à considérer que cette situation de fin de règne attise les tensions
personnelles entre les différents échevins et autres prétendants.
Ajoutées aux tribulations de certains mandataires du Collège précédent
mis à l’honneur récemment par la presse, elles créent inévitablement un
climat défavorable à
une gestion optimale de notre commune.
De plus, en abusant de la
confiance des électeurs en niant lors du dernier scrutin ses
véritables intentions, notre Bourgmestre apporte de l’eau au moulin du
désenchantement de la population envers le personnel politique.
Dans ce cas non plus, il ne s’agit pas d’une maladresse, mais d’une faute. C’est là notre principal
regret.
Pascal
ÉTIENNE.
Le 23 juillet
2013.
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