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Avec l’été et les
grandes chaleurs revient aussi le risque d’orages violents. Ainsi en
fut-il le mardi 23 juillet après-midi à Soumagne-Bas où, entraîné par
un flot d’eau, un amas de terre et de pierrailles dévalèrent la Voie
des Bœufs en direction de la rue Rafhay.
Rapidement, les services communaux étaient sur place et se mettaient en
action, notamment avec la balayeuse. On ne peut que s’en réjouir et
féliciter le personnel communal pour l’efficacité de son intervention.
Certes, contre la nature on ne peut rien y faire, mais néanmoins en
suite à la visite des lieux le lendemain matin, certains riverains en
gardent un goût amer. À la vue de l’état d’entretien des quatre
premiers avaloirs du dessus de la rue, il apparaît que l’on aurait
probablement pu se prémunir de telles conséquences.
Prévenir c’est guérir, dit-on. En l’occurrence, dans ce cas, la
prévention faisait défaut. Dès lors, on peut légitimement s’interroger
sur la qualité du planning de récurage des avaloirs.
Idéalement, les services communaux devraient être dotés d’un planning
détaillé adapté aux circonstances. Chaque rue, ou quelquefois portion
de rue, devrait être répertoriée dans un schéma d’entretien dont la
périodicité dépendrait de plusieurs critères, notamment la gravité des
risques, la saison, la chute des feuilles, les conditions météo.
À terme, un tel outil, régulièrement remis à jour en fonction des
constatations sur le terrain, devrait limiter au maximum de tels
désagréments.
Pascal
ÉTIENNE
Juillet-Août 2013
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