- « Soumagne Alternative Communale »       

                                                                                                      Citation Mars 2014
 
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« Se faire jeter comme un chien est révoltant, mais n’a rien d’honteux pour le chien. C’est le maître dont on se méfie. »
 
Véronique De Keyser
Vice-présidente du Groupe des Socialistes et Démocrates du Parlement européen
http://vdekeyser.be 22/03/2014
 

Ce n’est pas moi qui le dis !

Les élections nous apportent des informations parfois surprenantes. Ainsi, après Anne Delvaux du cdH, c’est Véronique De Keyser qui se plaint dans un communiqué du 22/03/2014 d’avoir été jetée comme un chien de la liste européenne du PS.
 
Et d’ajouter « Les valeurs du Parti sont une chose, mais hélas son fonctionnement en est une autre. Le centralisme démocratique croissant de l’appareil, la paranoïa qui s’est développée autour de la défense de la personne du Premier Ministre, sont des chancres dont le Parti devra se débarrasser. »
 
À entendre ce vocabulaire, on se croirait revenu au temps béni du communisme stalinien.
 
C’est dans ce contexte que Paul Magnette, le « maître par intérim », m’adressait le lendemain un courriel pour le moins étonnant. Certes, sur le fond, il y vante sans surprise les qualités de son parti en le déclarant promoteur d’un « projet fort et porteur d’espoir ». Par contre, la forme m’a intrigué.
 
Qui aurait cru que le Président du Parti socialiste me ferait l’honneur de me considérer parmi ses proches ? Sans doute, le cumul d’autant de mandats importants l’autorise-t-il à exprimer quelques approximations.
 
Néanmoins, échange de bons procédés : au cas où il aurait été quelque peu distrait, je l’invite à relire les articles de ce site concernant le PS ! Il comprendra ainsi pourquoi je ne suis guère disposé à mettre ma « force de mobilisation et de conviction » à son service.
 
D’autre part, le fait que Véronique De Keyser – par ailleurs ex-professeur d’université de psychologie – ait dû être privée de son mandat pour ouvrir soudain les yeux sur la réalité de son parti ne plaide pas en sa faveur.
 
Alors, comme elle le prétend, faut-il « se méfier du maître » ? Ou, honoré par le camarade Paul qui m’appelle par mon prénom et me tutoie, dois-je au contraire lui faire entièrement confiance ?
 
Tous comptes faits, je devrais peut-être me méfier de ces deux brillantes personnalités socialistes ? Qu’en pensez-vous ?
 
Pascal ÉTIENNE
Mars 2014
 
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