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Soumagne,
le Jour de l’An
Cher lecteur,
Vous souhaiter une bonne et heureuse année 2015, ce n’est pas seulement
sacrifier à la tradition, mais avant tout, exprimer l’espoir sincère
d’un avenir meilleur pour chacun d’entre vous. Pour vous présenter mes
vœux, je pourrais faire mienne cette carte de Nouvel An qui souhaitait
à ses destinataires de devenir dépositaires de la recette du bonheur
ainsi détaillée :
- Un bouillon
de bonne santé
- Une
noisette de vitalité
- Un filet d’humour
- Un zeste de bonheur
- Une pincée d’amour
En cette période
économique et sociale trouble où tous les indicateurs signalent une
augmentation exponentielle des inégalités, cette mixture me semble
pourtant bien fade si on ne la pimente pas par une bonne dose de
solidarité. En fait, plutôt d’une « solidarité au cube »
selon les termes utilisés par Écolo :
- Solidarité
ici et maintenant avec nos proches
- Solidarité avec les populations
défavorisées de par le monde
- Solidarité avec les générations futures
Solidarité avec les proches,
c’est aller à l’encontre d’un discours ambiant et dominant — entendu
aussi au Conseil communal de Soumagne — selon lequel on aiderait les
plus vulnérables d’entre nous en ciblant en premier lieu les économies
sur les dépenses sociales.
Solidarité avec les
populations défavorisées de par le monde, c’est non seulement
accueillir dignement ceux qui fuient des conditions de misère ou de
violence, mais favoriser la satisfaction de leurs besoins
vitaux dans leur propre pays : nourriture, soins de santé,
logement, éducation. C’est espérer la fin des guerres dévastatrices et
contribuer à réduire l’exploitation éhontée des populations locales des
pays dits « en voie de développement », notamment par la
promotion d’un commerce équitable.
Solidarité avec les
générations futures, c’est sauvegarder notre patrimoine
« terre » en participant à toute action de protection de
l’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique et contre
l’exploitation insensée des ressources limitées de notre planète.
Puissions-nous, chacun selon nos possibilités, apporter notre petite
pierre à l’édification de ce monde meilleur. Tels sont mes vœux les
plus chers à l’aube de 2015.
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le 1er janvier
2015
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