« Soumagne Alternative Communale »

Année 2017 - Réflexions d'Actualité 
Logo facebook  Logo twitter
Réflexions d'actualité
Citations du Mois
Images du Mois
Échos Conseil Communal
Infos Services
Année 2011
Année 2010
Année 2009
Année 2008
Année 2007
Archives 2006
Historique 1976-200

Citée en exemple ?

La saga de la nomination d’un Directeur général à la commune de Soumagne n’est pas près de se terminer puisque le Conseil communal de ce 9 octobre a décidé de recommencer toute la procédure.
 
Au passage, étonnons-nous d’abord de la légèreté du Directeur général faisant fonction recruté récemment en urgence pour assurer la continuité du service. Ce monsieur, chargé de la remise en ordre de l’administration, est en congé la semaine de préparation du Conseil communal de ce lundi 23/10/2017 ! Apparemment, pour le Collège des échevins, la disponibilité n’était pas un critère déterminant.
 
Cela dit, revenons brièvement sur le passé. Sans surprise, notre article du mois d’août consacré à l’annulation en catastrophe de la désignation de la Directrice générale par un Ministre en train de faire ses paquets n’a pas plu à tout le monde.
 
Passons sur le cas d’un candidat malheureux, par ailleurs conseiller communal PS à Chaudfontaine, qui a bien des difficultés à distinguer son métier de fonctionnaire de ses convictions politiques partisanes. La réaction de M. Cariaux, le précédent Directeur général, c’est plus interpellant.
 
À cet égard, il importe de préciser une chose. Le pouvoir politique désignant ou nommant les fonctionnaires, il est clair que les responsabilités sont de son côté et non de celui de l’administration.
 
Et puisqu’à Soumagne, la commune est dirigée depuis près d’un siècle par le parti socialiste, il ne faut pas chercher bien loin pour déterminer les responsabilités.
 
En ce qui concerne M. Cariaux, retraité et libre de ses propos, il se répand à l’occasion sur les réseaux sociaux en déclarations politiques où il donne l’impression d’être le porte-parole de l’ancien Bourgmestre Charles Janssens. Il ne devrait donc pas s’étonner d’un retour de flamme.
 
Il se pose ainsi la question de savoir en quoi l’accumulation d’heures supplémentaires constitue une facture pour les gestionnaires suivants, d’autant plus qu’en ce qui le concerne les événements et son état de santé ne lui ont pas permis de les récupérer.
 
Mais ce qui est en cause, ce n’est pas son cas personnel, c’est le mode de gestion. Puisque l’accumulation d’heures supplémentaires était permise pour le chef de l’administration en dépit du règlement qui imposait des règles de récupération, cette procédure s’est évidemment propagée parmi les membres du personnel qui y trouvaient intérêt. Selon l’expression wallonne « Quand i ploût so l’curé, i gote so l’mårlî ».
 
Cela étant, cette dette est tellement importante qu’elle ne sera pas apurée à la fin de cette mandature. En témoigne, les chiffres ci-dessous donnés par la Bourgmestre au Conseil communal du mois de mars en réponse à une interpellation écrite du groupe écoloplus.
 
D’autre part, notre ancien Secrétaire communal se plaît à souligner que la gestion de Soumagne était, selon lui, citée en exemple. Si ça le rassure, elle l’est plus que jamais, mais de façon négative! Mais trêve de plaisanterie, de quels exemples s’agit-il ?
 
De fait, j’aurais pu illustrer mon propos comme suit :
  •  Accumuler des heures supplémentaires pour les récupérer en fin de carrière quand la rémunération est au maximum ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Acheter un bâtiment comme la coopérative, rénover l’extérieur et le laisser en grande partie vide pendant de longues années ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Acheter Mineral Product, rénover le bâtiment principal et le laisser en proie aux vandales ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Construire comme à Soumagne-Bas une nouvelle école à un niveau inférieur à la zone inondable, ce qui n’a pas tardé à se produire ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Avoir encore en 2017 des bâtiments grands consommateurs d’énergie, non isolés et bourrés d’amiante (hall des sports à Micheroux) ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Être à la traîne dans la transition énergétique en négligeant d’investir dans les énergies renouvelables, notamment photovoltaïques, y compris quand l’opportunité se présentait lors de la rénovation de toitures particulièrement bien orientées comme celle de l’école de Soumagne-Bas ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Recruter du personnel selon une politique clientéliste plutôt qu’en fonction des compétences nécessaires au bon fonctionnement des services ; est-ce un exemple à suivre ?
  •  Le chantier de la Place de la Gare arrêté parce que pendant la quinzaine d’années d’élaboration de ce dossier, on n’a pas pris la peine de vérifier la pollution du sol ; est-ce un exemple à suivre ?
Franchement M. Cariaux, est-ce pour cela que la gestion sous M. Janssens était citée en exemple ?
 
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le 12/10/2017

 
Votre commentaire                           Haut de page
Extrait du procès-verbal de la séance du conseil communal du 27/03/2017.

17.03. Récupération des heures supplémentaires du personnel communal

Note justificative :
« En suite à l’interpellation orale du Conseil précédent, nous précisons l’objet de notre demande.
Pouvez-vous nous fournir un tableau du nombre d'heures supplémentaires restant à récupérer, détaillé par service, type et nombre d'agents concernés ?
Si cela s’avère justifié, quel est le plan élaboré afin d’apurer ces comptes avant la fin de la mandature ? »

Réponse du service :
Mme la Bourgmestre rappelle que les dispositions en matière de prestation, de récupération et de valorisation des heures supplémentaires ont été modifiées en 2014.
Diverses mesures organisationnelles avaient été prises afin de limiter la présence des agents en dehors des heures de travail habituelles, à savoir :
– pour autant que possible, avancer les réunions en journée ;
– ne plus envoyer qu’un agent au lieu de plusieurs à certaines réunions et/ou manifestations le soir ou le week-end ;
– encourager l’enregistrement des réunions afin de ne plus avoir nécessairement d’agent chargé de faire le secrétariat lors de celles-ci ;
– en ce qui concerne le personnel de nettoyage, pour autant que la personne ne soit pas seule à assurer l’entretien d’un bâtiment, les collègues assurent le travail de la personne absente, ce qu’on appelle communément le minimum syndical, afin de ne plus prester systématiquement des heures supplémentaires.

Mme la Bourgmestre donne ensuite lecture des chiffres suivants :

Situation globale ( ± 70 agents )
Au 1er janvier 2014 : 12.352 h
Au 1er janvier 2015 : 11.402 h
Au 1er janvier 2016 : 7.639 h
Au 1er janvier 2017 : 7.234 h
Soit une diminution globale, depuis la modification du règlement, d’environ 41 %.

Analyse par services (sur une année)

Services administratifs (41 agents)
Au 1er janvier 2016 : 3.944 h
Au 1er janvier 2017 : 3.799 h
Soit une diminution d’environ 4 %.

Bibliothèques (3 agents)
Au 1er janvier 2016 : 102 h
Au 1er janvier 2017 : 80 h
Soit une diminution d’environ 20 %.

Personnel d’entretien (9 agents)
Au 1er janvier 2016 : 785 h
Au 1er janvier 2017 : 355 h
Soit une diminution d’environ 54 %.

MCAE (10 agents)
Au 1er janvier 2016 : 677 h
Au 1er janvier 2017 : 389 h
Soit une diminution d’environ 42 %.

Service technique (7 agents)
Au 1er janvier 2016 : 2.130 h
Au 1er janvier 2017 : 2.609 h
Soit une augmentation d’environ 22 %.

En ce qui concerne le personnel ouvrier (environ 50 agents), les prestations supplémentaires sont récupérées assez rapidement et en tous cas, avant la fin de l’année.
L’arrivée de la pointeuse avec l’horaire flexible pour le personnel administratif va encore faire diminuer le quota. Au total, quelques agents sont encore concernés par un quota excédent les 100 h : il reste 4 agents A1 ayant encore plus de 150 h (informatique, travaux, urbanisme, affaires économiques), 5 agents du service technique qui sont régulièrement rappelés (nuit, congés) et 3 agents (énergie, population, état civil).
Le retour d’un chef de service, l’arrivée d’un DG et l’engagement d’un gradué au service de l’équipement devraient permettre aux agents concernés de pouvoir apurer plus facilement leur quota.
L’apurement est examiné en concertation avec le chef de service pour tenir compte des besoins du service et de la comptabilité des heures de congé auxquels ont droit les agents.
Recherche sur ce site