« Soumagne
Alternative
Communale »
Année 2019 - Réflexions
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Faits divers
Après
l’installation du nouveau Conseil communal, nous avons relevé quelques
faits divers relatifs à la vie politique soumagnarde. Vous trouverez
ci-après les plus significatifs, pittoresques ou surprenants.Premiers
conseils, premières défections !
Comme un tendeur dispose près de son filet un oiseau appelant pour attirer les passereaux, le PS avait placé le revenant Charles JANSSENS en fin de sa liste en guise d’appât censé attirer l’électeur. Ce faisant, il s’est payé un échec retentissant auprès d’une population plus consciente de la supercherie que prévu. Comme on pouvait le prédire, l’ancien Bourgmestre s’est désisté dès avant l’installation du nouveau Conseil communal au mépris des quelques malheureux naïfs ayant cru en sa reprise de service. Par contre, la défection du Conseiller MR Olivier ARONI après la première séance est plus surprenante. Dans sa lettre de démission, l’intéressé ne donne aucune explication. Cependant, l’expérience nous enseigne que, dans ce cas de figure, la raison est généralement d’ordre politique. Alors, le MR, seul parti soumagnard qui n’a pas de problèmes ? Calculs politiques
Afin notamment d’établir la répartition des mandats dans les intercommunales, les nouveaux conseillers sont invités à faire une déclaration d’apparentement à un parti, ou de regroupement. À Soumagne, le résultat est le suivant :
Réécrire
l’histoire ?
Quelquefois, les médias ont tendance à réécrire l’histoire. Ainsi, on comprend mal le journaliste de « La Meuse » qui titre le 30/12/2018 : « Benjamin HOUET a mis fin à 97 ans de majorité PS à Soumagne ». Il est pourtant de notoriété publique que le changement de majorité est dû à l’effondrement spectaculaire du PS éparpillé sur trois listes en suite à ses dissensions internes. Rappelons que se présentant comme un grand mouvement citoyen, « Soumagne Demain » n’a amélioré que de 0,2 % le score du MR de 2012. Pas de quoi pavoiser en effet. Plus chaud que le
climat ?
Le prochain budget communal viendra-t-il démentir ce diagnostic ? Cohérence !
Pour des raisons de sécurité et de santé publique, le Bourgmestre a proposé au vote du conseil une modification d’un article du Code de police où on lit en premier lieu « Il est interdit d’implanter un bar à chichas… à moins d’un kilomètre d’un établissement d’enseignement, d’un établissement hospitalier, d’une maison de repos ou de retraite, d’une auberge ou d’un hôtel, d’un centre culturel ainsi que d’un lieu de culte ». À la même période, un des illustres représentants de son parti trouve intéressant de faire la publicité de ces bars en se mettant en scène sur Facebook en train de fumer la chicha, sous prétexte de se conformer aux coutumes locales ! Si d’aventure, il se rend l’an prochain aux États-Unis, pour sûr qu’il nous reviendra armé comme un cow-boy ! Pascal ÉTIENNE Soumagne, le 03 février 2019 |
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