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Année 2014 - Réflexions d'actualité 
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2014
Année électorale – Année paradoxale

En Belgique, 2014 sera dit-on l’année de la mère des élections. Mais ce pourrait bien être aussi l’année des paradoxes politiques.
 
Europe
 
Dans le concert mondial, il semble évident que pour faire entendre notre voix, c’est plus d’Europe et non moins d’Europe qui serait nécessaire. Aussi, c’est une bonne chose que nos principaux partis démocratiques nous présentent positivement l’Union Européenne.
 
Néanmoins, à juste titre, de nombreuses décisions de l’Europe sont largement critiquées, notamment par les partis de centre-gauche. L’explication se trouve sûrement dans le fait que ces décisions ne sont pas l’œuvre du parlement, mais de la Commission ou des chefs de Gouvernement, d’obédience néo-libérale dans leur majorité.
 
Ainsi en est-il du pacte de stabilité, autrement dit du pacte d’austérité. Dire d’un côté tout le mal que l’on pense de ce pacte et d’un autre, le ratifier par solidarité gouvernementale dans les divers parlements est un premier paradoxe.
 
Dans cette aventure, il y a fort à parier que le PS et écolo verront leur crédibilité entamée au profit des abstentionnistes, mais aussi du PTB et de VESA qui y trouveront du grain à moudre pour leur moulin.
 
Fédéral
 
Les mandataires communaux de tous bords sont unanimes sur un point. En versant avec retard le produit des impôts et en soumettant les communes à de plus en plus de charges, l’État fédéral les asphyxie financièrement ( réforme des polices et des pompiers, limitation du chômage renvoyant les exclus vers les CPAS, etc.).
 
Néanmoins, second paradoxe, nous verrons, bons princes, les militants locaux des formations concernées ( PS – MR – cdH ) s’activer pour faire la propagande de leurs leaders de parti, principaux activistes de cette politique néfaste aux communes.
 
Régional
 
Pour nos communes, le niveau régional est d’une importance extrême, car il s’agit du pouvoir de tutelle et subsidiant. On ne s’étonnera donc guère que les majorités locales aiment être en bons termes avec les cabinets ministériels octroyant les subsides.
 
C’est là, la possibilité d’un troisième paradoxe. En cas de changement des futures coalitions au Gouvernement wallon, les intérêts des alliances locales peuvent s’en trouver bouleversés.
 
Quelle serait encore, par exemple, la valeur ajoutée pour le PS soumagnard d’avoir comme partenaire le cdH, si le ministère des Travaux publics était dorénavant occupé par le MR ?
 
On l’aura compris, les élections simultanées à plusieurs niveaux de pouvoir complexifient quelquefois la situation. D’ores et déjà, souhaitons aux électeurs bonne chance pour démêler cet écheveau de contradictions internes aux différents partis.
 
Pascal ÉTIENNE.
Le 05 janvier 2014.

 
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