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Signalisation
illégale rue des Déportés
C’est une
obligation
légale : pour des raisons de sécurité et ne pas permettre à
n’importe qui de faire n’importe quoi sur la voie publique, tous
travaux, organisation de manifestations ou fêtes quelconques doivent
être dûment autorisés et signifiés aux usagers par une signalisation
adéquate.
En outre, afin de justifier cette autorisation, le Code de Police
prévoit en son art. 18 : « L’arrêté de police qui précise les
mesures de circulation éventuellement imposées et qui légitime le
placement de signaux routiers sera affiché sous vitre ou plastique
transparent ».
De façon formelle, ces arrêtés doivent être ratifiés par les
Conseillers communaux qui en sont ainsi informés a posteriori. Or,
interrogée au Conseil sur les raisons de la fermeture répétée à la
circulation de la rue des Déportés, et ce en l’absence d’un arrêté de
police, la Bourgmestre n’a pu que s’engager à se renseigner.
À la séance suivante du 16 juin, elle apportait la réponse
suivante :
« Comme on
dit, c’est toujours le cordonnier le plus mal chaussé. Il s’agissait en
l’occurrence de nos ouvriers qui faisaient des travaux au niveau du
musée et qui n’ont pas demandé que l’on établisse l’arrêté de police.
Voilà l’explication.
La remarque a été faite. Ils ont été
prévenus que lorsqu’ils doivent travailler, nous devons aussi établir
un arrêté de police. »
Très bien, mais les principaux intéressés doivent savoir cela depuis
des lustres. Nonobstant ce rappel à l’ordre, à de multiples reprises,
ces illégalités perdurent. À titre d’exemple en témoignent ces deux
photos prises respectivement le 23 juin et le 30 juin, soit une et deux
semaines après le Conseil.
On y constate l’obstruction de la voirie par les véhicules communaux et
la signalisation incorrecte. Qu’en conclure ?
- Soit ce service
communal exhibe sa totale désinvolture à l’égard de la législation en
omettant de demander et d’afficher l’arrêté de police obligatoire.
- Soit ce service se complaît à défier
l’autorité de la Bourgmestre.
Quoi qu’il en soit,
c’est inacceptable. Dès lors, on est curieux de voir les mesures qui
seront prises pour que ces situations ne se reproduisent plus.
Pascal ÉTIENNE
Juin 2014
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