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Potences
orphelines de leurs vasques fleuries
Pour nous, c’est une évidence : la
qualité de l’environnement est essentielle à la vie en société. Pour
autant, décorer superficiellement l’espace public par des vasques
fleuries n’a jamais été à notre avis une priorité. Sans doute, y
avait-il dépenses plus judicieuses.
Cependant, à partir du moment où le Collège communal en a fait une
décoration habituelle de nos villages, il faut reconnaître que leur
absence pour raisons budgétaires fait piètre figure.
Fabriquer, peindre, installer à grands frais de multiples potences à
travers toute la commune et ne plus avoir les moyens de les fleurir,
cela fait un peu, selon l’expression wallonne, une administration
« dji vou, dji n’pou ».
À Micheroux-gare, grâce au projet « Ensemble, habillons notre
commune » de la « maison 88 » du CPAS, certaines
potences ont retrouvé quelques couleurs. Cela ne compense
malheureusement pas l’absence de fleurs.
Par contre à Tignée, sans l’agrément des vasques fleuries, les potences
nues devant l’entrée du cimetière ajoutent encore à la tristesse du
lieu.
Si la commune n’en a plus les moyens me disait un fidèle lecteur,
pourquoi ne proposerait-on pas à la population d’en faire des vasques
citoyennes qui seraient prises en charge par des volontaires ?
La suggestion est sympathique, encore faudrait-il trouver un moyen
pratique de les arroser à cette hauteur. Quelqu’un a-t-il une idée à ce
sujet ?
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le 13 juillet
2015
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