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« Le
Collège communal est chargé :…
10 ° de faire entretenir les chemins vicinaux et les cours d’eau,
conformément aux dispositions législatives et aux règlements de
l’autorité provinciale ; »
Code de la
Démocratie locale et de la Décentralisation
Art. L1123-23
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Commune
rurale ?
Si l’on se réfère
au Gouvernement fédéral, c’est semble-t-il dans l’air du temps :
les mandataires politiques rechignent
à appliquer la loi. À Soumagne, le dernier réfractaire est
l’Échevin en charge de l’environnement.
Que l’on vous explique. Des marcheurs de notre commune se sont émus que
des chemins qu’ils voulaient emprunter soient impraticables sur certains
tronçons, notamment aux alentours de la Voie des Bœufs à Soumagne-Bas.
Interrogé au Conseil communal à ce sujet, l’Échevin Keris s’est égaré
dans des considérations rocambolesques pour terminer par une conclusion
pour le moins étonnante : « On
ne fera pas ce chemin-là » !
Et les autres ? En cause cette fois, un tronçon traversant des prairies
et d’autre part, outrage suprême : « il débouche à la limite du territoire de la
commune voisine » !
Certes, il y a lieu de distinguer un chemin qui est propriété communale
d’un sentier traversant une prairie où il s’agit d’un droit de passage
obligatoire de la part du fermier, accessible généralement par des
échaliers. Dans ce cas, si ce droit est bafoué, il appartient aux
autorités de le faire respecter par les récalcitrants.
Mais en l’occurrence, la question portait évidemment sur l’état d’un
tronçon communal ne justifiant aucune
exception.
Qui plus est, quand on se revendique commune rurale, la logique ne
voudrait-elle pas qu’au-delà des prescriptions légales, l’entretien des
chemins soit une priorité ?
Pascal
ÉTIENNE
Décembre 2016
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