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Suspensions « fleuries » à Soumagne !
Agrémenter
la vie des citoyens, tel était le but du Collège communal en installant
des vasques fleuries suspendues sur potences dans les villages. Faut-il
le dire, cette initiative avait été diversement appréciée.
- D’aucuns estimaient que les fleurs apportent un
peu de gaieté et de beauté dans nos rues et participent à
l’amélioration de la qualité de vie.
- Par contre, d’autres
soulignaient le montant des dépenses qu’ils jugeaient superflues.
En ce qui me concerne, j’émettais l’an dernier un avis mitigé
tandis qu’auparavant j’avais dénoncé les coûteux arrosages intempestifs
du dimanche.
Sans doute, aurait-il fallu adopter des vasques à réserve d’eau plus
chères à l’achat, mais plus économiques à l’usage puisque ces coûts ont
justifié en 2015 l’abandon de ce décorum par le Collège communal.
En 2016, sur une nouvelle idée de Mme la Bourgmestre (1), les vasques ont
fait leur réapparition, mais les fleurs habituelles ont été remplacées
par des plants plus rustiques nécessitant un arrosage minimal.
À la vue du résultat illustré ci-dessus par l’exemple le plus proche de
mon domicile photographié avant une récente taille, avouons que l’idée
ne s’est pas révélée géniale !
Alors que faire ?
- Abandonner l’initiative et classer
définitivement les dépenses d’achats et de placement des nombreuses
potences dans la catégorie des travaux inutiles ?
- Consentir un nouvel
effort en remplaçant les pots suspendus actuels par des modèles à
réserve d’eau garnis de vraies fleurs ?
Personnellement, je penche pour la seconde solution, à condition
cependant de faire au préalable un essai limité à un quartier avant, en
cas de résultat satisfaisant, de l'étendre à l’ensemble de la commune.
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le 5 octobre
2016
(1) P-S À
l’aimable demande de Mme la Bourgmestre, il y a lieu de rectifier cette
phrase. Son idée était de modifier le contenu des vasques en
substituant aux fleurs demandant trop d’entretien d’autres plus
économes pour les finances communales, mais elle n’est en rien
responsable du choix malheureux des plantes de cette année.
Si on comprend bien la cacophonie du Collège
communal, ce choix désastreux est donc l'œuvre du service sous la
responsabilité de l’Échevin de l’Environnement. Dont acte.
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