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Une tornade
éthique ?
À la tête d’un
Gouvernement wallon englué
jusqu’au coup dans sa complicité avec les dirigeants de Publifin,
MM. Magnette et Prévot ont concocté disent-ils une véritable
tornade éthique. Faut-il leur faire confiance ou nous jettent-ils de la
poudre aux yeux ?
À la réflexion, le mot est probablement bien choisi. Dans cette
tornade, les faibles seront
emportés, mais qu’en est-il des forteresses ?
- Compères de
MM. Gilles et Moreau dans la gestion du PS liégeois,
MM. Demeyer, Marcourt et Mathot s’en sortent avec les honneurs.
- De même pour
MM. Bacquelaine et Dodrimont à la tête du MR liégeois.
- Puisqu’en plus il
est intelligent,
M. Moreau aurait bétonné ses
remparts rémunérateurs et il faudra,
paraît-il, quelques millions d’euros pour le déloger de Nethys
(7.000.000 € selon certaines estimations).
- En dépit d’un énorme conflit
d’intérêts, MM. Magnette et Prévot continueront, avec
quelques
aménagements hypocrites, à cumuler leur fonction de Ministre-Président
et Ministre-Vice-Président avec leur titre de Bourgmestre de Charleroi
et de Namur.
- « Il faut éviter que l’on
ait des
montages qui visent à contourner la règle », affirme P. Magnette .
Par ailleurs à Namur, dans une
intervention surréaliste, M. Prévot
explique avec un cynisme qui
laisse pantois la façon de contourner ces
règles pour qu’au fond rien ne change pour lui.
- Ainsi donc,
seules les forteresses « Pire »
et dans une moindre mesure « Gilles »
se sont effondrées.
Dès lors, qui seront
les principales victimes
de cette tornade ?
En fait, hormis ceux qui avaient abusé de la situation, essentiellement
des lampistes.
À savoir, des Conseillers communaux qui trouvaient dans les
intercommunales une petite rémunération compensatoire au bénévolat dont
ils font preuve journellement dans leur commune (1).
Tout compte fait, plutôt que d’une tornade, il aurait mieux valu une
brise éthique, un vent de fraîcheur qui touche en premier lieu les hautes
sphères. Était-ce trop demander au couple PS-cdH à la
dérive ?
Pascal
ÉTIENNE
Soumagne, le 1er mai
2017
(1) Et j’en parle d’autant plus à l’aise que je ne suis membre d’aucune
d’entre elles.
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