« Soumagne Alternative Communale »

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Avenue de la Résistance — Chancre immobilier

Chancre immobilier avenue de la Résistance

Y a-t-il plus triste spectacle à Soumagne que ce chancre immobilier bordé de barrières de chantier et défigurant le centre de notre commune ? Au-delà des considérations de sécurité, des citoyens s’en émeuvent à juste titre et nous ont fait part de leur désolation et de leur exaspération devant la passivité des autorités.
 
Cette suite de maisons, vouées à la démolition dans le cadre de la construction plus hypothétique que jamais du « Central Piazza », illustre hélas parfaitement la faillite de notre Collège communal PS-cdH.
 
Renseignements pris, voici l’état du dossier :
  •  Une taxe sur les immeubles inoccupés a été votée en octobre 2012.
  •  Pour l’application de cette taxe, la procédure prévoit deux constats successifs distants d’au moins 6 mois et attestant la permanence de l’infraction.
  •  En ce qui concerne l’immeuble n° 32, un premier constat a été dressé le 27/12/2013.
  •  En cas d’application de la taxe, le montant pour ce seul immeuble s’élèverait à 2.520 €/an.
  •  Sous prétexte d’un permis de démolition valable 5 ans, le 2e constat n’est programmé qu’à partir du 24/09/2017, alors que cette exception n’est pas prévue par le règlement.
  •  Étonnamment, il n’y a pas eu de constat pour les autres immeubles.
Chancre, maison n°32
Immeuble n° 32

En réalité, on ne prend aucune mesure parce qu’il a été décidé de faire une faveur à ce propriétaire en assimilant abusivement un permis de démolition à « des travaux d’achèvement dûment autorisés ».
 
Ainsi donc, aucun constat pour les immeubles n° 28, 30, 38, 42, 44. À vrai dire, une occasion manquée par Mme Daniel de se démarquer de la gestion partisane de son prédécesseur.
 
Conséquence : ni démolition, ni application de la taxe.
 
De fait, des milliers d’euros qui s’envolent de la caisse communale ! Cadeau ! comme le chantait Marie Laforêt.
 
Et si c’était nous, bénéficierions-nous de telles largesses s’interrogent les citoyens ? Poser la question, c’est y répondre !
 
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le 25 avril 2017
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