« Soumagne Alternative Communale »

  Citation Janvier 2018
 
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Historique 1976-2000
« Article 2 : Il ne suffit pas que la population élise des représentants, il faut encore qu’elle soit associée à la gestion que ces représentants assurent : c’est la gestion participative.
...
c) Assemblées spécifiques. Ces assemblées s’adressent à des groupes sociologiquement définis (par exemple : jeunes chômeurs, indépendants, pensionnés) ou géographiquement plus restreints que les quartiers (par exemple : les habitants de telle rue).
»

 
Commune de Soumagne
Charte de la Gestion participative
Délibération du 5/10/1983
 

Vous avez dit « participation » ?

Naguère, nos édiles politiques soumagnards se prévalaient d’avoir mis en application une charte de la gestion participative sensée placer notre commune dans le peloton de tête dans ce domaine. Si l’on cherche bien, on en trouve encore la trace sur le site « soumagne.be » malgré que plus personne au Collège actuel ne semble s’en préoccuper.
 
Certes, il s’agissait d’une appellation grandiloquente pour un projet modeste, mais au moins avait-il le mérite d’exister. Sans aucun doute, il y avait manifestement matière à actualiser cette charte, notamment pour y intégrer les possibilités issues du développement des nouvelles technologies.
 
Au lieu de cet exercice de mise à jour, le Collège a préféré l’ignorer en décidant entre autres de supprimer les assemblées de quartier prévues dans cette délibération du Conseil. Attendu que ce texte n’a pas été abrogé et est toujours en vigueur, il s’agit donc non seulement d’une décision unilatérale, mais illégale.
 
Puisque le progrès dans ce domaine se vit désormais chez nous à reculons, un aménagement routier, tel celui de la Rue Haute à Melen par exemple, se décrète maintenant dans l’intérêt supposé de la population et des riverains sans consultation de ceux-ci.
 
Le projet a été approuvé par le technicien de la Région wallonne nous rétorque-t-on. Est-ce bien là suffisant, surtout quand on constate les aménagements inquiétants qui ont parfois été réalisés à certains endroits ?
 
Toutefois, reconnaissons-le, aménager une route est désormais un sujet délicat. Des voiries en bon état est une revendication fréquente des citoyens, mais sitôt faites, elles deviennent ainsi un boulevard pour les adeptes de la vitesse et les chauffards inconscients.
 
Alors, après avoir renouvelé le revêtement d’une chaussée pour le rendre parfaitement roulant, on multiplie ralentisseurs, chicanes et autres obstacles divers. C’est le paradoxe moderne auquel on est confronté : trouver un aménagement qui satisfasse les conducteurs raisonnables tout en mettant hors d’état de nuire les irresponsables, et ceci à un coût admissible.
 
Ce n’est cependant pas une raison pour ignorer les riverains. Au contraire, c’est un motif supplémentaire pour les consulter avant tout nouvel aménagement. En cette période préélectorale, c’est le moment opportun pour le rappeler à notre Collège communal en déroute !
 
Pascal ÉTIENNE
Le 02 janvier 2018
 
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