« Soumagne Alternative Communale »

  Citation Mai 2018
 
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Historique 1976-2000
Benjamin HOUET : « ... Dans tous les points qui sont déposés au Conseil communal, il y a une proposition de décision avec des articles... Ici manifestement la procédure n’est pas respectée. Il y a manifestement plusieurs vices de forme... ».
 
Chantal DANIEL : « ... Pour qu’un point soit accepté au Conseil communal, il faut qu’il y ait une délibération rédigée... »

 
Conseil communal de Soumagne
Enregistrement du 23/04/2018
 

Double langage !

Ci-devant, des rappels salutaires entendus au dernier Conseil communal de Soumagne, quoique ce ne soit que l’application de la loi. Mais pourquoi ce qui est vrai au mois d’avril ne l’était-il pas en janvier ?
 
Il faut savoir que lors du vote du budget et de la suppression de la taxe séjour, ces manquements n’étaient qu’une petite partie des dysfonctionnements qui m’avaient amené au refus de voter sur le sujet. En plus, il y avait notamment le non-respect de la procédure légale d’ajout de points en urgence à l’ordre du jour.
 
L’affaire Publifin nous en avait déjà donné un exemple édifiant. Quand ils estiment mis en cause l’intérêt de l’institution, sinon leur propre intérêt, les trois partis traditionnels PS, MR, cdH s’entendent comme larrons en foire au mépris de toute logique éthique.
 
À cette occasion, il en a été de même à Soumagne. Mais est-ce parce qu’il y a presque unanimité pour contourner les règles que cela devient acceptable ?
 
Que faire dans ce cas ? S’adresser à la tutelle, c’est à dire à la Ministre wallonne des Pouvoirs locaux qui doit donner son approbation pour pouvoir appliquer ces décisions.
 
Cependant, l’affaire du recrutement du Directeur général nous avait déjà rappelé les limites de cet exercice. En effet, le jour avant de quitter bien malgré lui sa fonction, le Ministre socialiste Dermagne avait pris à ce sujet un arrêté extravagant basé sur une analyse partisane davantage que juridique.
 
En changeant de Ministre, a-t-on changé de méthode ? Que nenni !
 
Ainsi, à ce jour, la Ministre MR De Bue n’a pas encore répondu à mon courrier recommandé du 08/02/2018 malgré quelques rappels à son cabinet. Or, documents à l’appui, je l’informais dans ce courrier des dysfonctionnements aujourd’hui déclarés inacceptables par M. Houet et Mme Daniel.
 
Entre-temps, malgré qu’elle soit dûment informée, et en concertation avec le chef de file local du MR, qui à cette occasion tient un double langage, la Ministre a approuvé les décisions litigieuses.
 
Mais pourquoi la tutelle ministérielle peut-elle se permettre de prendre quelques libertés avec la législation ? Simplement, parce que pour contrer ses décisions et avoir un accès à tout le dossier, il faut introduire un recours au Conseil d’État.
 
Et qui est assez fou pour se lancer dans une telle procédure afin d’obtenir satisfaction dans un « petit » problème de principes, sans intérêt financier ni personnel, sinon de faire respecter la légalité ? Personne évidemment. À moins qu’à Soumagne ?
 
Pascal ÉTIENNE
Le 12 mai 2018
 
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