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L’exemple
de 2012
On
me questionne fréquemment sur l’impact des votes déterminant les élus.
Il n’est pas possible de répondre précisément à cette question
puisqu’il dépend des aléas du scrutin,
c’est-à-dire du nombre de votants et de la répartition des votes.
Néanmoins, on peut avoir une idée en prenant pour exemple les résultats
de 2012.
Remarquons d’abord :
- Contrairement
à son appellation, notre système n’est pas proportionnel puisque, selon
le parti, un élu correspond à un réservoir de voix variant entre 346 et 639.
- Les partis
dominants profitent du système.
Élections 2012
|
Total
|
Absents |
Blancs
Nuls |
Votes
valables
|
P.S. |
MR |
CDH |
Écolo |
Électeurs
% |
12.089 |
1441
|
725
|
9.923
|
4.847
|
2.411
|
1.387 |
1.278
|
100 % |
11,9
% |
6 % |
82.1
%
|
40,09
% |
19,94
% |
11,47
% |
10,57
% |
Sièges
% |
25
|
|
|
|
14 |
6
|
3
|
2
|
100 % |
|
|
|
56 % |
24
% |
12 % |
8 % |
Nombre de voix
pour un élu
|
|
|
|
|
346
|
402
|
462
|
639
|
Commentaires.
- En
2018, le nombre d’électeurs inscrits est de 12.765, soit une augmentation de 5,6 % par rapport à 2012.
- Le nombre le plus
interpellant concerne les électeurs absents et les votes nuls. En fait,
2.166 électeurs ne se
sont pas exprimés, ce qui correspond à la
capacité de désigner 4 élus minimum.
- Toutes choses restant égales, on peut
calculer que le plus petit parti a besoin de :
- 603 voix pour obtenir le 1er élu.
- 970 voix pour obtenir le 2e élu.
- 1.293 voix pour obtenir le 3e élu.
N.B.
Aux personnes à qui j’ai donné de mémoire des
chiffres plus pessimistes, je les prie de bien vouloir m’excuser. C’est
d’autant plus involontaire que c’était à mon désavantage.
Adapté aux chiffres de 2018, il faudrait 637 voix pour obtenir un premier élu.
Le défi est de taille, mais n’est pas impossible à relever si, au vu
des circonstances exceptionnelles de ce scrutin, les électeurs se mobilisent davantage
pour une candidature qui a démontré sa motivation et son originalité.
Pascal
ÉTIENNE
Soumagne, le 8 octobre
2018
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