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Travaux rue Célestin Demblon

 Celestin Demblon-2

  

L’Inconscience coupable d’un Promoteur

 

Les travaux de la rue Célestin Demblon, dont la photo ne donne qu’une vue partielle, s’étalent sur une longueur de 500 m dans une rue en forte pente en amont du village historique de Soumagne.

Pour ceux qui ont connu les inondations à Soumagne-Bas, cela ne fait aucun doute : lorganisation hasardeuse de ce chantier mettant à nu une importante superficie assortie d’amoncellements de terre remuée et friable est irresponsable.

Interpellé au dernier Conseil communal par M. D. Lebeau s’inquiétant en cas d’orage violent du risque de coulage de boue vers Soumagne-Bas, l’échevin de l’Urbanisme, J.M. Haesevoets a assuré « Dans le cadre du permis, on avait bien attiré l’attention sur cette problématique ».

On aimerait le croire, mais suffit-il d’attirer l’attention ou aurait-il fallu imposer des contraintes sévères ? Par exemple, exiger le fractionnement du chantier en petites phases successives débutant par le bassin d’orage et la récolte des eaux, et progressant méthodiquement vers le haut ?

La réponse nous semble évidente quand on voit le Promoteur ne prendre en considération que l’intérêt économique de réaliser tous les travaux de terrassement d’une seule traite. Ignorer totalement les risques d’inondations en pariant sur la clémence de la météo nous parait du point de vue sécurité insensé.

Où sont les priorités ? Les catastrophes de l’an dernier ne nous auraient-elles rien appris ? Dès lors, il ne reste plus aux habitants logés en contrebas qu’un seul recours : prier le ciel que ne s’abatte cet été sur ce quartier un orage de Dieu le Père !

Par ailleurs, on n’a pas enlevé uniquement du gazon et des broussailles, mais aussi arraché des haies dont on connaît le rôle environnemental en faveur de la biodiversité et de la retenue des eaux. S’ajoute à cela la période de l’arrachage.

Il faut savoir que l’octroi de permis d’urbanisme est régulièrement soumis à des exigences telles que celles-ci :

   « L’arrachage de la haie sera limité à une longueur de 4 m maximum à vérifier ».

    « À défaut, un arrachage de 4 m max sera toléré moyennant compensation des zones abattues ».

    « Les abattages de la haie pour permettre l’accès seront effectués en dehors de la période de nidification, soit, pas entre le Ier avril et le 31 juillet »

« Nous sommes en train de vérifier si tout se fait correctement, il y a eu des arrachages pour le moins douteux », a affirmé M. Haesevoets.

Mais de quoi doute-t-on au Collège communal ? Du fait que le mois de mai ne se situe pas entre le 1er avril et le 31 juillet, ou de la nécessité d’exiger d’un Promoteur ce que l’on impose au commun des mortels ?

 

Pascal ÉTIENNE

Soumagne, le 4 juin 2022


 

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