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La
Plaque Vélo attestant du Paiement de la Taxe provinciale

Le Vélo
électrique est-il écologique ?
Il y a environ 45 ans, quand
j’interpellais la Députation Permanente du Conseil Provincial afin de
supprimer la taxe de circulation à vélo, je n’avais obtenu que très
partiellement gain de cause, à savoir l’âge limite de l’exonération
pour les enfants porté de 12 à 16 ans. Cette taxe allait encore
survivre au moins jusqu’en 1986 comme l’atteste cette photo de mon
ancien vélo.
Si à cette époque, elle m’apparaissait déjà ringarde, qui aurait
cependant pu prévoir qu’on allait passer de la taxation de
l’utilisation d’un vélo à l’octroi de primes à son achat ? Encore,
faut-il s’entendre sur le terme « vélo ». Du vélo musculaire,
on l’a étendu au vélo électrique dont les performances en feront
bientôt de véritables mobylettes.
Alors,
ces vélos électriques sont-ils écologiques au point de justifier aussi
une prime communale ? Oui, à certaines conditions répond récemment
le site d’écoconso, notamment s’il remplace un
trajet avec un véhicule motorisé (voiture, moto, scooter, bus…).
C’est
ce qu’indirectement dit aussi la délibération communale dans son art.1 « La Commune de Soumagne octroie une
prime pour l’achat d’un vélo afin
d’encourager ses habitants à l’utilisation du vélo comme alternative à
la voiture individuelle pour les déplacements quotidiens. »
Elle
n’en tire pas cependant les conclusions logiques.
- Est-il
par exemple judicieux d’octroyer cette prime à des citoyens se
déplaçant habituellement en voiture, peut-être un gros SUV gourmand en
énergie, et utilisant le vélo pour une promenade dominicale ?
- Dans combien de
cas, ces vélos servent-ils essentiellement aux déplacements quotidiens
tels qu’espérés dans les justifications de la prime communale ?
- Les plus
précarisés d’entre nous qui devraient être prioritaires bénéficient-ils
suffisamment de ces dispositions communales ? Rien ne nous permet
de
l’affirmer.
- Tant qu’il n’y a
pas de conditions de revenus à leur octroi, ces primes ne servent-elles
pas surtout à promouvoir le vélo loisir des plus nantis ?
Au-delà
de l’aspect écologique, on peut évidemment argumenter aussi sur le
bien-être que procure cet exercice physique aux bénéficiaires, mais si
leur santé ne l’exige pas, pourquoi alors ajouter un moteur à leur
vélo ?
Ces
réflexions sont aussi alimentées par l’expérience du « Beau Vélo
de Ravel », dont on se réjouit du succès, mais dont au vu des
parkings on se pose néanmoins la question : combien de kilomètres
ont-ils été parcourus en voiture afin d’aller faire du vélo
écologique ? Dès lors, quel est le bilan carbone de ces
organisations si elles ne modifient pas les pratiques journalières des
participants ?
Par
ailleurs sur sa page Facebook, « Ecolo plus - Soumagne » nous
prédisait le 5 novembre 2021 une
révolution communale de la mobilité cycliste dans les 2 ans.
Si quelqu’un a vu ou participé à cette révolution, pourrait-on en être
informés ?
Pascal ÉTIENNE
Soumagne, le
10 octobre 2023
P-S
Actons aussi l’anomalie du règlement communal stipulant en son art.7 « La prime est octroyée sur base de la
facture d’achat du vélo. Cette
facture doit être datée de l’année de la demande de la prime. »
Ainsi, si avec votre gratification de fin d’année vous achetez un vélo
le 31 décembre, vous devez demander la prime le jour même, sinon
elle vous sera refusée !
Pourquoi ne pas avoir octroyé un délai valable en toutes circonstances,
6 mois par exemple ?
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ECOLO
plus - Soumagne
5 novembre 2021
Ne ratez pas cette opportunité d’évaluer la place réservée aux
cyclistes sur nos voiries communales. Une photographie de la situation
actuelle qui pourra être comparée à celle
qui existera dans 2 ans. D’ici-là, les projets cyclables,
portés par l’échevinat de la mobilité et subventionnés en partie dans
le cadre du projet de Commune Pilote Wallonie Cyclable, auront révolutionné nos déplacements.
Ceux-ci devront être plus Faciles pour les piétons et les cyclistes,
plus Accessibles pour toutes les tranches d’âges, plus Sécurisés pour
les plus vulnérables, meilleurs pour notre Santé. Bref, le TOP d’une
mobilité plus respectueuse de nos ressources, de notre santé, de notre
climat. |
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