La loi du 7 mai 1999 sur l’égalité de
traitement entre hommes
et femmes en ce qui concerne notamment les conditions de travail et
l’accès à
l’emploi, votée probablement avec enthousiasme par
notre bourgmestre, est très
claire.
Elle stipule à l’article 8
aliéna 1° :
«
Il est notamment interdit :
de faire
référence au sexe dans les offres
d’emploi ou
les annonces relatives à l’emploi et aux
possibilités de promotion, ou
d’utiliser dans ces offres ou annonces des
éléments qui, même sans
référence
explicite, indiquent ou sous-entendent le
sexe ; »
De même à l’aliéna
2° : «
… en ce qui
concerne les
conditions d’accès, la sélection et les
critères de sélection aux emplois ou
postes de travail, quels que soient le secteur ou la branche
d’activité ».
Et de préciser à l’article 25 :
«
…., sont punis d’un
emprisonnement de huit jours à un
mois et d’une amende de 26 à 500 euros ou
d’une de ces peines seulement, l’employeur,
ses préposés ou mandataires … qui
enfreignent les dispositions de l’article
8 ».
C’est donc avec un certain
étonnement que nous avons pu lire,
dans le journal « Echos
Spectacles » du 29-08-2007, l’annonce
suivante de la « Régie communale autonome
de Soumagne » :

S’agit-il
d’un dérapage du conseil
d’administration ou d’une
gaffe supplémentaire à l’actif du
président-échevin Van Den Eynde ?
Quoi qu’il en soit, s’il y avait dépôt d’une
plainte, il ne fait aucun doute qu’en
précisant
que « La dame exercera un emploi de technicienne de
surface … »,
cette annonce tomberait sous l’application de la loi.