Si on en croit la dernière parution du
« Nouveau
Soumagne », le P.S. local se préoccupe
enfin du problème énergétique. Ne
crions cependant pas trop vite victoire. À cette heure, qui
nous dit que, sous
le couvert d’une information, il ne s’agit pas
d’une propagande déguisée en
faveur d’un opérateur ?
Quoi qu’il en soit, l’évaluation se fera
sur les
actes et non sur les paroles, et de ce point de vue, deux exemples
récents ne
parlent pas en faveur du Collège communal.
-1. « La
mobilité est mise à l’honneur partout
en Wallonie
durant la semaine de la mobilité du 16 au 22 septembre »
nous dit la
région wallonne en faisant appel à la
participation des communes.
Au moment où
les nouvelles commissions d’aménagement du
territoire voient leurs compétences
élargies à la mobilité et dans une
localité où, contesté par de nombreux
citoyens, le projet d’autoroute CHB devrait susciter
réflexions et analyses,
l’occasion était belle pour nos édiles
communaux de susciter un large débat
sur la mobilité. Notamment, sur les alternatives au
« tout
à la route »
pour les déplacements et le transport des marchandises, dont
plus personne ne
doute qu’il nous mène tout droit à
l’impasse. Rien n’y fait, nos autorités
communales sont restées muettes.
-2. Dexia, la banque des communes, lance « Energy
Line », un plan « visant à permettre aux pouvoirs publics de
réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de CO2 »,
notamment par le
financement de l’installation de panneaux solaires
photovoltaïques, tandis que le
gouvernement wallon présente également « Solwatt ».
L’opportunité de profiter
de ces aides est on ne peut plus d’actualité
puisque la toiture de l’école
communale de Soumagne doit être renouvelée suite
à une attaque d’un champignon.
Or, un versant de cette toiture étant orienté
vers le sud-est, il est
parfaitement adapté au placement de panneaux solaires
thermiques et photovoltaïques.
Nonobstant ces conditions avantageuses, les responsables soumagnards
restent de
nouveau étrangement passifs.
Ainsi, sauf sursaut de dernière minute, ce sont encore deux
occasions
manquées d’inscrire résolument notre
commune dans la modernité.
Pascal ÉTIENNE.