Il est
des décisions anecdotiques qui suscitent cependant des questions plus
fondamentales. Ainsi en est-il de l’achat d’un
fendeur de bûches voté lors du
dernier Conseil communal. Pour valoriser le bois régulièrement coupé
par nos services a justifié l’échevin des travaux.
Qu’en faisait-on auparavant ? Qui en bénéficiait ? Selon
quels critères ? Quelle relation coût-bénéfice par rapport à la
vente du bois brut ?
Autant de questions auxquelles, ni un quelconque règlement, ni les
pratiques antérieures, ni les explications de M. Desmit ne
permettent de donner une
réponse
précise.
En l’occurrence, trois possibilités nous semblent acceptables,
soit :
- 1. Le Collège communal valorise au mieux les
ressources de récupération disponibles (sous-produits, déchets,
matériel obsolète, etc.) en les vendant
au plus offrant.
- 2. Il les propose en priorité aux membres du
personnel selon une procédure
limpide garantissant l’équité.
- 3. Chaque fois que possible, il les met à disposition du CPAS. Selon
ses propres règles, celui-ci en fait alors bénéficier nos concitoyens
en situation de détresse.
Dans le cas présent, notre préférence va au don au CPAS. En tout état
de cause, une telle décision d’achat ne devrait se concevoir
qu’accompagnée de
dispositions
transparentes quant à l’utilisation finale des bûches produites.
Ce qui, à ce jour, fait cruellement défaut.
Pascal ÉTIENNE.
Soumagne, le 24 septembre 2010.