Nous
sommes de ceux qui n’ont jamais critiqué
par principe les dépenses
culturelles. Au contraire, nous pensons que la culture doit bénéficier
d’un large soutien des autorités publiques.
Cela ne nous dispense cependant pas d’en effectuer
leur évaluation.
Ainsi en va-t-il du coût de notre « Centre culturel ». La
course à la quantité ne se traduit-elle pas trop souvent par des
manifestations boudées par le public soumagnard ? Ne devrait-il
pas se concentrer davantage sur le soutien à apporter aux initiatives
des mouvements associatifs ? N’y a-t-il pas moyen d’améliorer son
efficience ?
Cette efficience, c'est-à-dire le rapport entre les résultats obtenus
et les moyens mis en œuvre, a été particulièrement malmenée par une
gestion chaotique
ayant conduit, au cours des années, à la valse des
directeurs. Ainsi, si l’on considère les commentaires des
comptes
2007, 2008 et 2009
publiés par la BNB, dont « le Spot » se garde
bien de nous informer, on y découvre les coûts liés au
licenciement
incompréhensible de l’ancienne directrice.
Si l’on compte bien, 72.500 € + 28.938 €, cela fait un
gaspillage de
101.438 €, soit 4.091.999 FB. Assurément, il y
avait moyen d’utiliser plus adéquatement ces ressources
financières !
Pascal ÉTIENNE.
Soumagne, le 24 novembre 2010.
2007
— la provision décidée par le conseil d’administration d’un
montant de 69.000 € suite à la naissance d’un litige avec un
membre du personnel. Il n’existe pas encore d’évaluation
« certaine » du risque encouru par l’ASBL. Par mesure de
prudence, le CA a voulu affecter l’essentiel du résultat de l’année à
la couverture de ce risque potentiel.
2008
— Le coût de ce litige social est repris en charges
exceptionnelles pour un montant de 72.500 €. Par ailleurs, une
dotation complémentaire de 16.538 € a été comptabilisée dans le
cadre de ce même litige social de manière à faire face aux accords
définitifs en la matière.
2009
— Le coût de ce litige social est repris en charges
exceptionnelles pour un montant de 28.938 €.