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Blocage
communal – bis
En
suite aux derniers événements relatifs au rejet du budget 2018 par
le Conseil communal, je me dois d’apporter
quelques précisions à
l’article publié le mois dernier sous le titre « Blocage
communal ? ».
De fait, la commune ne se trouve pas encore en situation de blocage.
Celle-ci ne serait effective que s’il y avait persistance de cette
situation. Or, s’il y a un retard dommageable, mais pas catastrophique,
il reste possible de dégager prochainement une majorité pour voter un
projet de budget modifié à cette fin.
Insistons d’abord sur un point : contrairement à ce que des
personnes mal informées ou mal intentionnées répandent sur les réseaux
sociaux, il n’y a pas de majorité
alternative à Soumagne. Le seul pacte
de majorité existant et donc toujours en vigueur est celui liant le PS
et le cdH.
En premier lieu, c’est donc par la recherche d’un accord négocié au
sein de cette majorité éclatée que devrait venir la solution.
Dans
l’intérêt de la commune, on peut espérer que le groupe des échevins
aura compris qu’il ne peut plus imposer sa loi et adaptera son
comportement en relevant le débat au-delà des mesquineries
interpersonnelles.
À défaut, une négociation avec un parti de la minorité (MR, écolo plus)
pourrait dégager une majorité
occasionnelle. Mais cela me paraît
d’autant plus compliqué que la campagne électorale semble déjà avoir
commencé.
Ce n’est donc qu’en suite de l’échec permanent de ce processus, que
la
tutelle entrerait en lice. Pour s’en convaincre, rappelons-nous qu’en
2013 le budget a été voté au mois de mars et en 2015 au mois d’avril,
sans que personne ne s’en inquiète outre mesure. Il n’y a donc pas
encore péril en la demeure.
Dans l’attente du vote et de l’approbation d’un budget, comment
l’administration fonctionne-t-elle ? Le principe est simple :
le Conseil vote pour chaque mois de retard des douzièmes provisoires.
Avec cette formule, l’administration peut dépenser pour le mois
concerné au prorata d’un douzième
des sommes inscrites au budget de
2017. Ce qui a été prévu pour janvier 2018 à l’initiative d’écolo plus.
Il en résulte cependant que toute dépense non obligatoire et non prévue
en 2017 ne peut être engagée. Par exemple, les nouveaux projets
risquent d’être reportés de
plusieurs mois.
En tout état de cause, s’il n’y a rien d’irrémédiable, la commune de
Soumagne s’enfonce néanmoins dans des
situations de plus en plus
inextricables.
Pascal
ÉTIENNE
Soumagne, le 31 décembre
2017
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