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Le Pot de
Terre contre le Pot de Fer
Miné par ses
dissensions internes, on se souvient que le PS n’avait pu s’accorder
sur le dernier budget communal de la précédente législature. En prenant
quelques libertés avec
les règles légales, le MR et la cheffe de groupe écolo, auxquels
je ne m’étais pas associé, s’étaient concertés pour voler au secours du
PS officiel.
En suite à ces péripéties, j’avais introduit une réclamation auprès de la
Ministre MR de tutelle. Ne parvenant pas à obtenir une réponse de
Mme De Bue, la seule façon de recevoir un avis juridique autorisé
était une requête au Conseil d’État.
Vu le coût démesuré de
l’assistance d’un bureau d’avocat spécialisé tel celui engagé par le
Collège communal, je me suis
lancé personnellement dans cette aventure qui m’a valu
l’éviction de la liste écolo. Mais, ne revenons pas sur cet événement
dont le but, selon ma perception, était de s’attirer les bonnes grâces
de potentiels futurs partenaires.
Les requêtes au Conseil
d’État furent une expérience
riche d’enseignements sur l’accès à la justice, mais qui
demanderaient de longues explications pour en comprendre tous les
arcanes.
Reconnaissons cependant
qu’une totale inexpérience dans le domaine judiciaire m’a été fatale.
Citons notamment le fait que suite à une erreur de procédure que je ne me
pardonne pas, j’ai été présumé me désister et l’affaire s’est
clôturée à mon désavantage.
Certes, en tout état de
cause, cette requête était mal engagée, car après des considérations
contradictoires, l’Auditeur s’alignait dans son rapport sur certains
éléments des arguties juridiques de l’avocat du Collège communal pour
conclure à sa non-recevabilité.
En sorte, une façon d’exclure un jugement sur le fond.
En fait, le pot de terre contre le pot de fer.
Sachez
toutefois que puisque chez nous la
transparence n’est pas un vain mot, toute personne intéressée
peut consulter les multiples interventions dans le dossier publié
sur notre site.
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Mais perdre une bataille n’est pas perdre la guerre. Par exemple,
confronté à une nouvelle obstruction d’un Collège communal adepte du
secret et de l’opacité, j’ai reçu dernièrement l’appui de la Commission wallonne
d’Accès aux Documents administratifs.
En suite de ce dossier,
on aurait dû en apprendre davantage au Conseil communal de ce lundi 17
février puisque j’ai introduit une
demande d’interpellation relative à la politique d’information.
Mais il y a des sujets
que le Collège soumagnard n’apprécie
guère d’aborder en public. Ainsi, l’ordre du jour de la séance
énonce en son point 1 : « Irrecevabilité d’une
interpellation citoyenne - Prise de connaissance ».
Quelle est donc la
raison qui justifie cette irrecevabilité ? Mystère, puisqu’à ce
jour, le Collège, dont la courtoisie administrative n’est pas la
principale qualité, n’a pas daigné m’en informer, ni même accuser
réception de ma demande. Suite
donc au prochain numéro !
Pascal
ÉTIENNE
Soumagne, le 9 février
2020
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